DÉROULEMENT DE LA THÉRAPIE
La Gestalt-thérapie se passe en face à face et le thérapeute dialogue avec la personne. Grâce à ce qui se passe dans cet échange particulier, le patient va petit à petit pouvoir exprimer ses difficultés, exprimer ses émotions, donner du sens à son vécu. Il pourra poser là ses fragilités, ses peines, ses doutes, ses peurs et avancer vers une vie plus satisfaisante. Le Gestalt-thérapeute l’accompagnera vers cette rencontre de lui-même.
Comment se passe le premier entretien ?
Lors de ce premier entretien, le thérapeute va demander au client ce qui l’amène à entreprendre une thérapie, il va clarifier avec lui ses attentes et ses besoins et répondre à ses questions. Ensuite, il va définir le cadre dans lequel va se dérouler la thérapie. Il va lui indiquer son tarif puis établir avec lui la fréquence et la durée des séances. Il va aussi, et c’est fort important, poser le cadre de la relation thérapeutique : Les séances manquées sont-elles dues ? Les retards sont-ils décomptés de la durée de la séance ? Comment s’achève la thérapie ? Tous ces éléments sont abordés avec la personne lors de la première séance. Lorsque le cadre du travail a été précisé, la thérapie à proprement parler va pouvoir commencer.
Il est courant qu’un thérapeute invite la personne à rencontrer d’autres Gestalt-thérapeutes avant de décider de choisir l’un d’entre eux. Ce n’est toutefois pas indispensable. Il est courant aussi que le Gestalt-thérapeute lui propose de s’engager d’abord pour une durée de quatre ou cinq séances puis de faire un premier bilan avant de s’engager plus avant dans la thérapie. Cela laisse à la personne la possibilité de revenir sur sa décision.
Comment se termine une psychothérapie?
Chacun est libre de mettre fin à une thérapie quand il le souhaite. La fin de la thérapie est toutefois une étape délicate et il est préférable de prendre le temps de la conclure avec le thérapeute, d’une manière confortable. Trois à quatre séances sont habituellement prévues pour faire le bilan du travail accompli et conclure la thérapie. La personne pourrait en effet se faire du mal en coupant court à cette relation particulière, par réactivité plutôt que posément et de façon concertée.
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Gestalt-thérapie